HABILLER LE QUOTIDIEN DE SON RÊVE TOUT EN LE THÉORISANT …. VOILÀ , ME SEMBLE-T-IL, LA CLÉ DE L’INFINI AU K-OEUR DE LA FINITUDE DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

Vagabonder la beauté du monde sous la mise en burla des qwalias (burla dans le sens de grossissement du tissu existentiel comme le fait l’art du burlesque) …. voilà une étonnante conséquence de la mise en enchantement de la k-0ndition humaine par un archétype hologrammique.

Toute l’ab-réalité constitutive d’un champ k-0nstellaire relié au rêve big bang en fait un Voir de la beauté du monde qui défie l’historicité d’une vie…

Le jeu de miroirs que constitue la mise en oeuvre d’art de sa vie personnelle signe des débris de la mémoire du k-oeur d’une remarquable symphonie.

La nuit…. dans l’atelier métaphysique de G. …. soudain monte comme un jaillissement émerveillé d’une bribe du passé….. un qwalia…. qui flotte, parfume la route de soleil et de pluie que fut mon rêve big bang….

Le bruit rythmé de mon bâton de pèlerin sur une route perdue, la nuit, accompagné d’un crouton de pain dur qui me reste dans le fond de mes poches…. sous la douceur du vent dans les arbres et l’énigme des étoiles sous une lune étonnée…. voilà ce que le vagabond céleste de 72 ans aujourd’hui a dans son sac à dos….

D’avoir osé la beauté du monde par son rêve big bang… en questionnant nuit et jour l’univers: Si je prends soin de toi, vas-tu prendre soin de moi?

Et si tu prends soin de moi, univers, pourquoi ne prends-tu pas soin des millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre sur cette terre? Je ne suis qu’un point d’interrogation enchanté par le point d’exclamation que constitue son wow-t=2.7k?

Et soudain…. un autre débris de la mémoire du k-oeur vient se métamorphoser… J’ai 24-25 ans… je viens de finir un set de 30 minutes sur la petite scène du café St-Vincent… C’est l’été… il est plus de minuit… j’ai droit à une demie heure de marche … il fait chaud…

J’ai ma petite chambre dans un grenier de la rue St-Paul…. Je suis passionné d’impossible… et je le chante… avec un cahier de chansons dont je refuse d’apprendre par coeur la moindre chanson …. La poésie… la poésie… l’impossible poésie … le vent dans la fenêtre de garage  du St-Vincent… grande ouverte…  La beauté du monde jaillit en brosses d’être sur scène au retour… par le plus pur émerveillement que cela soit plutôt que cela ne soit pas…

Cette magie, je l’ai encore ce soir, en écrivant dans la cuisine de l’atelier de métaphysique de G. pendant qu’elle est assoupie dans son sofa, son cahier de graphes entre ses bras….l’un et l’autre nous sommes consacrés à la beauté de notre pensée abstraite… Une grande paix, une grande lenteur… en quête d’étoiles impossibles du dire dans des danses métaphysiques inédites…

Il en sera encore de même toute la nuit… et au petit matin, avec le lever du jour, nous dormirons toute la journée , chacun nos cahiers de prise de notes au cas ou l’impossible vienne nous éblouir pendant le sommeil…

Dans le sommeil de la journée, je tenais c doit me tirer sur l’épaule parce que oussin entre les bras et me laissait bercer par la profondeur de la beauté du monde entre deux respirations … Couché vers 5 heures du matin, réveillé vers 3h.30 p.m. … je me disais…. le rêve big bang rend le socle ab-jetal qu’est le corps qwaliatif… au sens de porteur d’émerveillements onti-kha-tifs dans l’onérisme que constitue l’onti-ke vécu par une vie personnelle oeuvre d’art,

Bien sur, dans le sommeil profond, LES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-ORPS reliés aux dramaturgies passées et présentes de l’onti-ke m’assaillent ….De là les cauchemards… parfois G. doit me tirer par l’épaule parce que je suis incapable de bouger…

Puis peu à peu, les débris de la mémoire du k-oeur se manifestent en ordre disparate… et la soif et le devoir de réaliser mon rêve big bang  au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) reprend ses droits…. qwalitatifs tout autant qu’onti-kha-tifs…

Je viens de me lever. Il est 4 heures p.m. G. s’est levée 10 minutes avant moi… Ses yeux brillent… elle a son cahier de graphes à la main…. elle sourit… elle a bien dormi… je la sens en pleine possession de la fulgurance de sa pensée métaphysique…. Dans le silence complice, je fais les lits, je prépare sa tasse d’eau chaude et mon café , j’écris le blogue avant de faire notre déjeuner……..

Puis, nous mangerons ensemble tout en faisant le point et sur le sommeil et sur les avancées de nos recherches respectives… puis… je retournerai à ma lecture sur le thèeme de la beauté chez Thomas d”Aquin par Umberto Ecco en vue d’étayer ma propre vision de la beauté du monde ,,,, avec carnet de note à côté pendant que G peaufinera chirugicalement l’organigramme argumentatif de son programme doctoral….

Une autre belle nuit de recherche qui s’annonce

Pierrot vagabond