(MARLENE, MICHEL ET PIERROT UNIS PAR UNE PHILOSOPHIE DU RIRE BURLESQUE? ….) ….DANS UNE RÉFLEXION …LABORATOIRE PHILOSOPHIE D’EN BAS …. D’UN COMIQUE DE LA DISTANCIATION PAR L’ART DU VISAGE CHEZ MICHEL LE CONCIERGE… J’AI PASSÉ UNE PARTIE DE LA NUIT À RÉÉCOUTER DES VIEUX FILMS DE LAUREL ET HARDY SUR YOU TUBE… MON ABDUCTION REPOSANT SUR LE FAIT QUE… L’AMITIÉ ENTRE LAUREL ET HARDY LEUR A PERMIS D’INVENTER L’ÉQUITÉ DU POUVOIR PAR LE GAG …. LA MÊME ÉQUITÉ QUE MARLENE MICHEL ET MOI RECHERCHONS DANS LES PRINCIPES DE LA JUSTICE ÉPISTÉMIQUE QUE NOUS EXPÉRIMENTONS AU QUOTIDIEN, VIVANT 24 HEURES PAR JOUR ENSEMBLE DE CE TEMPS-CI… ET CELA SANS IRRITANT RELIÉ È LA PROMISCUITÉ…. FAISANT DE NOTRE DANSE ENMÉTRIQUE EN ESPACE RESTREINT UN LABORATOIRE DU MERVEILLEUX AU SERVICE D’UN RÊVE BIG BANG …. L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE.

Durant mes 18 ans avec Denis Lamarre ( notre duo d’artistes de scène Rochette Lamarre) … nous avons fait (selon Denis) plus de 3000 spectacles et performé devant plus de 2 millions de spectateurs.

Durant 14 de ces 18 ans, j’ai travaillé avec intensité à une maîtrise sur le rire en philosophie à l’université de Montréal … ma objet de recherche étant le rapport entre un morceau de sucre et un gag et la question centrale étant: COMMENT SE FAIT-IL QUE LE SUCRE SOIT SUCRÉ POUR TOUS ET QU’UN GAG NE SOIT PAS DRÔLE POUR TOUS.

J’ai vécu une immense histoire d’amour avec ma maîtrise universitaire … choisissant un directeur de recherche  qui ne connaissait rien à mon objet de façon à vivre ma recherche en autodidacte … et surtout… pousser l’audace à poser une question de doctorat dans un cadre de maîtrise et d’y mettre toutes les années qu’il y faudra.. ( l’aventure conceptuelle dura 14 ans) … D’ailleurs, avec le recul … je réalise aujourd’hui que mon seul intérêt à être sur scène fut mes recherches sur le rire… et non le fait de faire carrière d’artiste… toute ma vie, malheureusement, je fus un artiste de scène qui s’était trompé de carrière… mais qui a fait avec en devenant un chercheur universitaire par la scène…..

D’ailleurs, ma chance c’est que … contrairement à Bergson (1920), Sully (1920) , Monroe (I948), , Morreal (1984) …. je pouvais non seulement explorer le rire par l’art de la scène … mais aussi écrire des numéros de slapstick, burlesque, monologues, drama avec du public sur scène …. et valider empiriquement soir après soir mes abductions les plus profondes. …

Denis et moi constituions un duo classique … dans le sens de Denis Drouin et Olivier Guimond par exemple… constitué d’un straight-man et d’un comique. …. Nous avions un public en majorité de 60 ans et plus qui constituait la dernière vague pour qui L’ART DU BURLESQUE voulait encore dire quelque chose. … Et nous recevions à l’auberge La Calèche de Ste-Agathe près de 20,000 personnes par année en autobus (3 autobus à la fois) … et comme les mêmes groupes de partout à travers la francophonie du Québec, de l’Ontario et du Nouveau Brunswick revenaient parfois 2 fois par année (Les Noel d’automne et les spectacles country)… nous étions soumis à une très grande pression à inventer de nouveaux numeros ….

Pour me détendre… je consacrais donc un certain nombre d’heures à rébisiter des vieux films de Charlie Chaplin, Abott Castello et Laurel et Hardy….

Je connaissais les biographies… Ce qui m’avait frappé c’est que la carrière du duo Abott et Castello fut celle d’un duo toxique alors que celle de Laurel et Hardy fut une oeuvre d’art sculptée par une amitié qui dura jusqu’à leur mort.

Et dans le partage du pouvoir dans la gestion des lois du rire… la danse eumétrique me semblait inexistante chez Abott et Castello mais inoubliable chez Laurel et Hardy…

Y a-t-il dans le burlesque au féminin la même équivalence? …. Il me semble que oui …. et si oui … comme ce serait fascinant de nous unir Marlene, Michel et Pierrot autour d’un même laboratoire du rire…. une véritable justice épistémique entre noius trois par les lois LABORATOIRES du rire.

à suivre…

Pierrot vagabond… au nom de notre équipe de recherche … Auld, Woodard, Rochette…