UN CHANTIER POUR RÉCOLTER LES RÊVES DES QUÉBÉCOIS

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LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

LA NANO-CITOUENNETÉ-PLANÉTAIRE

1. Imaginons un site web genre Google map où sont identifiés toutes les villes et tous les villages de la planète, sans exception…..

2. Imaginons que quatre questions y sont posées dans toutes les langues, au désir de chaque vie personnelle œuvre d’art. a) Quel est ton rêve?…b) dans combien de jours…c) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?…d) En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?….

3. Imaginons que dans chaque ville et dans chaque village de la planète, une invitation soit lancée à toute vie personnelle œuvre d’art intéressée à ces quatre questions pour que se constitue une assemblée constituante mondiale à réfléchir sur la conséquence des quatre questions sur l’éco-système du mieux vivre ensemble,…. soit UNE CINQUIÈME QUESTION qui se définirait de la façon suivante….

4. En quoi NOS RÊVES prennent-ils soin de la beauté du monde?….

5. Imaginons que qu’importe le nombre de vies personnelles œuvre d’art qui s’inscrivent dans chaque ville ou chaque village, UN PREMIER TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLE ET UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLAGE…..

6. Imaginons que sur toutes ces villes et villages de la planète entière qui sont maintenant représentés par une vie personnelle œuvre d’art, UN DEUXIÈME TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE 2×39 vies personnelles œuvre d’art en vue d’une RENCONTRE PLANÉTAIRE.  ( 2 assemblées des justes, 39 femmes, 39 hommes*) ….

7. Imaginons que ces deux assemblées des justes œuvre d’art (39 femmes, 39 hommes) se réunissent à tous les quatre ans pour LES OLYMPIQUES DE LA JUSTICE COMME ÉQUITÉ SUR TERRE, en assemblée constituante et cela en direct sur internet accessible à la planète entière….

8. Imaginons que….. la cinquième question…. (EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?)  devienne soudainement, selon notre hypothèse forte, l’actualisation pragmatique du voile de l’ignorance de John Rawls…..

9. Imaginons qu’une fois les deux assemblées des justes réunies (39 femmes, 39 hommes) , un premier vote soit pris par chaque vie personnelle œuvre d’art sélectionnée comme représentant chacune des villes et chacun des villages…. SUR UNE QUESTION DE FOND touchent à la justice comme équité comme paramètre de la beauté du monde….

10. Imaginons qu’une fois LE PREMIER VOTE TENU, UN DEUXIÈME VOTE soit tenu par chaque conseil municipal de chaque ville et chaque village auprès de la population entière… et cela partout sur la planète terre…..

11. EN CONSEQUENCE DE QUOI….Il n’est pas difficile d’imaginer que l’émergence d’une conscience citoyenne planétaire autour de la question EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?… puisse instaurer une pression éthique nano-démocratique invitant chaque état à cheminer vers une gouvernance qui respecte la modélisation planétaire d’une théorie de la justice et de l’équité au point d’en faire un jour  …..  DES PAYS OEUVRE D’ARTS ……  DIGNES DE LEUR CITOYENS VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART….

12. .La priorisation des errants fantomatiques accompagnant l’éthisation des errants axiologiques, pour mieux faire de chaque humain un errant poétique face à son rêve personnel œuvre d’art, la liberté œuvre d’art reliée aux 5 questions de la vie personnelle œuvre d’art deviendrait enfin accessible à chaque personne humaine, tel un droit inaliénable inscrit en annexe à charte des droits de l’homme à l’ONU….. objectif:….nouvelle conscience éthique-esthétique planétaire en vue de la réforme des états ……      en pays œuvre d’art …..  et cela ……  par la masse critique nano-numérique des vies personnelles œuvre d’art, éco-philanthropes de l’espace-monde……

13. L’implantation planétaire de la nano-citoyenneté pourrait être la condition éco-philanthropique nécessaire à l’émergence d’un premier pays œuvre d’art sur la planète terre, rêve universel potentiel d’une masse critique-citoyenne-numérique de vies personnelles œuvre d’art sous l’inspiration d’une cinquième question dont l’énoncé serait le suivant:– retour sur les quatre questions… menant à la cinquième question éco-philanthrope de l’espace-monde:-COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?….

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conclusion

Chers camarades-conteuses-conteurs, la vie est un feu de camp…. quand on est trop près du feu, le rêve nous brûle , quand on est trop loin, le rêve nous gèle… mais quand on est à bonne distance et qu’on se rassure les uns les autres, le rêve nous unit parce qu’on se rassure les uns les autres… C’est peut-être cela la CIRCULATION DES RÊVES BIG BANG SUR TERRE… réchauffer notre condition humaine par L’onérisme créateur d’une errance poétique quanto-cosmologique créative et humaniste, dans le respect de l’équité et de l’inclusion symbolisée par les deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) et cela planétairement, pour que naissent un à un DES PAYS OEUVRE D’ART SUR TERRE.

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Un chantier pour récolter les rêves des Québécois


PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Le poète et romancier David Goudreault est porte-parole de l’initiative Rêver pour créer.

La démarche Rêver pour créer est aussi singulière qu’inédite. L’objectif : récolter, en 2020, les rêves des Québécois pour 2040. Diffuser ces rêves dans la population et en débattre à travers des activités et des œuvres artistiques. Et, ultimement, influencer les décideurs publics pour qu’ils s’en inspirent et fassent d’une partie de ces rêves des réalités.

Catherine Handfield Catherine Handfield
La Presse

L’initiative provient de l’Institut du Nouveau Monde et de la Fondation Lucie et André Chagnon. Le poète et romancier David Goudreault en est le porte-parole.

Et il en parle avec passion.

« Pour moi, il y a cette intention-là de contribuer à ce que les gens rêvent pour vrai, qu’ils donnent des idées originales pour vrai, nous dit David Goudreault, qui a offert un atelier de récoltes de rêves à des élèves, vendredi matin, à la Bibliothèque nationale du Québec, lors du lancement officiel de Rêver pour créer. Et qu’ils n’aient pas peur de rêver fort et de rêver grand. Et qu’ils rêvent tellement fort et tellement grand que ça n’aura pas le choix de donner quelque chose au bout du compte. Qu’on rêve puissamment. »

À partir d’aujourd’hui, tout le monde est invité à partager ses rêves sous forme de textes, de vidéos, d’enregistrements audio, de photos ou même de dessins sur la plateforme reverpourcreer.ca. Les idées doivent permettre de faire du Québec une société plus juste, plus solidaire.

Tous sont invités, donc, mais en particulier la jeunesse.


PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Iliass Bouhsane

Mon rêve, ce serait de voir des écoles plus modernes et qu’on s’attarde plus aux générations actuelles. Je rêve aussi de transports en commun plus accessibles.

Iliass Bouhsane, 16 ans

« On ne les entend pas, les jeunes », fait remarquer David Goudreault. Pourtant, dit-il, les enfants ont deux choses en moins que les adultes : le cynisme et la désillusion. « L’enfant, il ne le sait pas que c’est difficile de faire bouger un gouvernement et que la société, ça peut être rigide et extrêmement gris et figée dans ses vieilles habitudes. Pour l’enfant, tout est possible pour vrai. »

Si David Goudreault a accepté de s’associer au projet lorsqu’il a été approché par la Fondation Chagnon, c’est pour deux chapeaux pour lesquels on le connaît moins : celui de père d’enfants de jeunes enfants (les siens ont 3 et 5 ans), et celui de travailleur social.

Le Sherbrookois anime depuis de nombreuses années des ateliers d’expression dans les écoles et les centres de détention. Il entend donc consacrer une portion de ces rencontres pour débusquer les rêves de ceux qu’on n’entend pas, des rêves parfois « trop originaux pour être entendus ailleurs ».

5000 idées originales

David Goudreault voit dans son rôle de porte-parole l’occasion de devenir une courroie entre la population qu’il côtoie et des gens qui ont un réel pouvoir politique et financier. Soulignons que la Fondation Chagnon, fondée par André Chagnon (qui a aussi fondé Vidéotron), est la plus importante fondation familiale au Canada.

« En même temps, enchaîne David Goudreault, je ne suis pas complètement fou non plus. Je sais que c’est du long terme, que ça va demander des efforts. »


PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Leah Gustave

J’aimerais que tous les endroits soient adaptés pour les gens qui ont une limitation physique. Et j’aimerais aussi que les gens ne jugent pas trop vite les autres.

Leah Gustave, 13 ans

Si l’initiative ne va pas plus loin que la récolte des idées, il sera le « premier déçu », dit-il.

« Par contre, ce que j’entends et ce que je vois, c’est qu’il y a aussi des moyens qui sont mis pour qu’il y ait vraiment une appropriation collective et une diffusion de ces idées-là », ajoute David Goudreault, qui espère que les rêves seront entendus des politiciens et des philanthropes et que le réseautage permettra d’en concrétiser plusieurs. La fondation Chagnon, dit-il, a le pouvoir de porter le message longtemps.

Le but est de récolter 5000 idées originales (« on veut sortir de la paix dans le monde ») et d’en débattre.

« Est-ce qu’on va en retenir 4000, 400 ou 44 ? Si ça permet d’avoir 44 idées originales qui se concrétisent, si ça permet d’avoir des parcs dans des milieux où il y avait juste de la grisaille, si ça permet d’avoir des professionnels pour des enfants vulnérables dans tel quartier ou dans tel réseau de CPE, déjà, ça va être énorme. »

Participer à un tel exercice permet de se positionner par rapport au monde. Et ce positionnement est déjà un gage d’engagement, note David Goudreault, qui fait le parallèle avec le Pacte pour la transition.

Quelques rêves déjà récoltés sur la plateforme reverpourcreer.ca

• Que les gens arrêtent de dire des méchancetés sur les gens à cause de leur religion ou leurs croyances. – Hélèna, 12 ans

• Conserver la biodiversité – Lyna, 13 ans

• Arrêter le plastique, le pétrole, la pollution. Faire des voitures électriques. Tout doit devenir électrique. – George, 12 ans

• Que l’homophobie cesse, car tout le monde est pareil – Marylou, 12 ans

• Un centre-ville sans voitures, plus de pistes cyclables protégées – Anonyme

• Reconnaître les droits des femmes sans se poser de questions – Karine, 34 ans