LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE ET…. L’ARTICLE… L’ART N’EST PAS UN SANCTUAIRE D’ETIENNE BEAULIEU DANS LE DEVOIR DE CE MATIN

LE TITRE DU DOCTORAT DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD,ROCHETTE) ÉTANT MAINTENANT OPÉRATIONNEL (DES ÉTATS HOBBIENS DE L’O.N.U. À LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE PAR WOW-T=2.7K?…) LA MATRICE DE RECENSION (L’O.N.U. ET SES ÉTATS HOBBIENS), LA MÉTATHÈSE MENANT VERS UNE MÉGATHÉORIE ( DE HOBBES AUX ÉTATS HOBBIENS DU 21EME SIÈCLE), LES INDICATEURS DE CONCEPTS (LA MONTÉE DES O.N.G. MENANT À UNE CONSCIENCE NANO-PERSONNE-HUMAINE PLANÉTAIRE) CONDUISENT À UN NOUVEAU CHAMP PARADIGMATIQUE DE RECHERCHE (CHAMP HYBRIDE ENTRE LA PHILOSOPHIE DU DROIT ET LA PHILOSOPHIE POLITIQUE) PAR DES CONCEPTS CONSTRUITS PROGRESSANT À PARTIR D’UNE MÉTHODE DE THÉORIE ANCRÉE OU ENRACINÉE DE CADRES CONCEPTUELS ISSUS D’UN CONSTRUCTIVISME RADICAL À UNE CONCLUSION OUVERTE CONDUISANT À L’ARCHITECTONIE D’UN CADRE THÉORIQUE (LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE PAR WOW-T=2.7K?…» CONDUISANT À UNE MISE EN PRAXÉOLOGIE SUR TROIS ANS PAR UN CONSORTIUM D’UNIVERSITÉS.

August 13, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur

TITRE DU DOCTORAT

DES ÉTATS HOBBIENS DE L’O.N.U. À LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE PAR «WOW-T=2.7K?…»

Magnifique conseil d’administration de la créativité ce matin. Marlene dormait, heureuse après avoir célébré avec Michel son anniversaire de mariage… Moi je sortais d’une nuit de travail intense sur mon plancher de la salle de couture…

J’ai dis Mike… Comme en conclusion ouverte de notre doctorat, nous allons vivre une marche à l’O.N.U. en juin 2020 pour y déposer une charte de la nano-citoyenneté-planétaire en vue d’aller chercher un prix Nobel de la paix pour publiciser le droits aux enfants de la planète de ne pas mourir de faim ou de blessures de guerre, il m’apparaît maintenant évident de suggérer à l’équipe…

1) que la partie matrice du doctorat soit consacrée à l’O.N.U. et ses états hobbiens (IER CHAPITRE)

2) que notre doctorat étant un doctorat d’invention, nous puissions développer (LE DEUXIÈME CHAPITRE) en quoi l’historique de l’O.N.U. de par ses monarchies nucléaires accoquinées de ses féodaux conduit presque inévitablement à un contre-pouvoir nano-citoyen-planétaire s’organisant hors des états

3) que le TROISIÈME CHAPITRE soit consacré à notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) et sa formule de la nano-citoyenneté-planétaire «wow-t=2.7k?»

4) que la conclusion ouverte soit notre marche à l’O.N.U. en juin 2020 de la maison de Borduas à Montréal à l’O.N.U. à New York pour y déposer notre charte de la nano-citoyenneté-planétaire.

Michel ayant passé la soirée précédente à archiver du tournage en vue de son site www.wow-t.com, et moi passé toute la journée au café de la place des arts à peaufiner la progression de la question du doctorat pour en faire une question opérationnelle… C’est autour de la question du doctorat que nous sommes partis ensemble en métro pour notre journée de réflexion dans chacune nos conditions humaines du jour.

QUESTION DU DOCTORAT:

AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE L’O.N.U PASSE DU SERVICE AUX ÉTATS HOBBIENS A DES SERVICES CONSACRÉS AUX NANO-PERSONNES-HUMAINES-PLANÉTAIRES?

HYPOTHÈSE FORTE:

LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, PAR «WOW-T=2.7K?…»

à suivre… sur Google www.wow-t.com

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BRILLANT ARTICLE D’ETIENNE BEAULIEU
DANS LE DEVOIR DE CE MATIN
À RÉFLÉCHIR POUR LE DOCTORAT
SUR LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

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L’art n’est pas un sanctuaire
Etienne Beaulieu

Je m’insurge contre l’idée d’opposer l’art et l’idéologie, en faisant des artistes engagés dans des causes sociales des « idéologues qui n’aiment pas l’art », tel que cela a été exprimé par Patrick Moreau dans les pages du Devoir. Les artistes les plus marquants de notre société québécoise ont pour la plupart adhéré à un moment ou à un autre de leur parcours à une idéologie particulière et ont fait de leur art une manière de défendre ce point de vue

Gaston Miron était souverainiste, Paul-Émile Borduas était matérialiste et prônait l’athéisme. Sans eux, pas de Refus global, ni de poésie du pays. Les toiles de Borduas expriment à merveille son matérialisme, dans sa vision cosmique d’une matière infinie dont la densité varie en intensité. Les poèmes de Miron sont écrits à même l’existence d’ici, dans la pâte des couleurs et des textures du territoire (« Le gris, l’agacé, le brun, le farouche/tu craques dans la beauté fantôme du froid », « Les siècles de l’hiver »). Dire que ces artistes n’aimaient pas l’art me semble une absurdité.

J’ajouterais un autre nom qui m’est très cher, celui d’Ozias Leduc, qui a pourtant vécu sa vie en suivant les préceptes du christianisme, ce qui s’est reflété dans ses décors d’églises de Saint-Hilaire, de Sherbrooke, de Shawinigan, de Montréal et autres. L’historien de l’art Laurier Lacroix explique souvent qu’il faut cesser de séparer ses toiles de chevalet de ses oeuvres de commandes ecclésiastiques, comme s’il s’agissait d’un art « neutre ». Les natures mortes de Leduc, comme ses célèbres Trois pommes de 1897 ne sont pas que des fruits déposés dans un bol de terre cuite et sur du bois mal raboté, car il s’agit aussi de la figuration de la Trinité chrétienne, c’est-à-dire d’une doctrine religieuse. Et je n’imagine personne dire d’Ozias Leduc qu’il n’aimait pas l’art.

Maintenant, l’auteure Nicole Brossard, traduite en de multiples langues, est aussi féministe. Le désert mauve (qui sera mis en scène bientôt par les productions Rhizome) est inséparable de sa vision féministe du monde. Est-ce que Nicole Brossard n’aime pas l’art ? La grande George Sand était féministe en son temps, Virgina Woolf l’était aussi à sa façon en plaidant pour que les femmes aient une chambre à elles. Est-ce que ces auteures n’aimaient pas l’art ? Quand Joséphine Bacon prend parti pour la cause innue par ses poèmes mêmes, quand Rodney Saint-Éloi défend les écrivains racisés en fondant une maison d’édition et en leur donnant la parole, est-ce qu’ils sortent du domaine artistique ? Je crois au contraire qu’ils y contribuent fortement. Soyons très clair : ce qu’on appelle « idéologie » n’est souvent qu’une manière de désigner une cause à laquelle on refuse notre adhésion, ce qui ne la rend aucunement illégitime. Patrick Moreau a parfaitement le loisir de ne pas être féministe, c’est son droit le plus strict, mais il trompe son lecteur en prétendant que l’art et l’idéologie sont incompatibles.

Vouloir préserver l’art de toute forme « d’idéologie » me semble dangereux, et de toute manière impossible. L’histoire doit suivre son cours, et les forces sociales en présence doivent s’exprimer en toute liberté. Victor Hugo a été de tous les combats sociaux de son temps, il en a fait de nombreux grands textes, comme Les châtiments, contre Napoléon le Petit, et plusieurs poèmes des Contemplations, était-il pour autant un idéologue qui n’aimait pas l’art ? Quand on fait référence à Baudelaire comme exemple d’un art supposément neutre, élaboré dans le secret de l’alcôve et à l’abri de la foule, on oublie que le poète des Fleurs du mal a été vu sur les barricades de la révolution de 1848 et qu’il s’est rangé du côté du réalisme dès les années 1845-1846 en compagnie de Champfleury, d’Assézat et de Duranty. Oui, Baudelaire a été idéologue, et beaucoup des poèmes de son célèbre recueil ont été écrits à cette époque et dans l’esprit du réalisme ; n’aimait-il pas l’art pour autant ?

Enfin, la doctrine de l’art pour l’art est un leurre historique qu’il faut déconstruire. Théophile Gautier l’a popularisé dans la préface de Mademoiselle de Maupin en 1834 : « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid. […] Je préfère à certain vase qui me sert un vase chinois, semé de dragons et de mandarins, qui ne me sert pas du tout. » L’orientalisme esthétisant de Gautier perle à chaque mot, l’inscrivant ce faisant dans un vaste courant idéologique qui traverse le XIXe siècle français auquel l’essayiste Thierry Hentsch a consacré un beau livre (L’Orient imaginaire. La vision politique occidentale de l’Est méditerranéen). Il faut savoir que l’art pour l’art est un mouvement artistique transatlantique, comme le Parnasse en France, qui visait à s’opposer au romantisme dans un tour de force qui transforme l’absence de cause en une cause, dans un argument autojustificatif qui donne lieu à ce que le sociologue Pierre Bourdieu a nommé « l’autonomisation du champ artistique » (Les règles de l’art).

C’est dire que l’idée même de ce qu’on appelle « l’art », invention de la Renaissance contre l’iconolâtrie chrétienne du Moyen Âge, est variable dans l’histoire et se voit donc appelée à changer avec les événements. Changement qui se déroule maintenant sous nos yeux et qui me semble aussi sain que souhaitable. Faire de l’art un sanctuaire, ce serait empêcher sa dynamique historique de se déployer et bloquer le mouvement d’idées qui lui est intrinsèque. Ce serait en un mot être contre l’art lui-même.