L’ÉCRITURE DE LA CHANSON DU CAMIONNEUR FUT LA RÉSULTANTE ÉPISTÉMOLOGIQUE DE MES EXPLORATIONS THÉORITIQUES AU SUJET DES LARMES DE JOIE PAR LA SCÈNE, EN PARALLÈLE SYNTHÉTIQUE AVEC LES 14 ANS CONSACRÉES À MON MÉMOIRE DE MAÎTRISE SUR LE RIRE AXIOLOGIQUE DANS LE CERVEAU HUMAIN (LE PASSAGE DES RIRES DE SUPÉRIORITÉ ET DES RIRES DE LIBÉRATION AU RIRE D’INCONGRUITÉ À L’INTÉRIEUR D’UN MÊME NUMÉRO DE BURLESQUE ATYPIQUE

Ecrire des chansons n’a jamais été mon objectif premier…. Mais ces longues années à réfléchir sur le rêve big-bang menant à une vie personnelle œuvre d’art et ses conséquences sur la possibilité de vivre les larmes les plus riches (de pure joy of crying girl) de l’existentiel humain qu’on appelle LES LARMES DE JOIE, je tentai de témoigner le tout dans une chanson où chaque mot en fut une nano-cosmologie de précision ayant accès aux mêmes paramètres de notre ignorance que semblait acquérir progressivement la cosmologie quantique avec ses effets corrollaires sur l’onto-cosmologie et la métho-cosmologie des champs magnétiques constellaires des concepts intra-scallaires.

Je n’ai jamais été surpris de voir les gens pleurer les larmes de leur corps en entendant soudainement soit la chanson du camionneur, soit la chanson des allumettes… La recherche nano-cosmologique sous-entendant tout ce vagabondage étiologique a fini par trouver son empirisme popperrien.

Qu’Est-ce que les larmes de joie? On les retrouve en particulier dans les aéroports… Tu attends ta sœur que tu n’as pas vu depuis 10 ans… Soudain tu la vois… Tu pleures au nom de toutes les souffrances accumulées et tu ris en même temps pour tout le soulagement big-bang qui t’envahit avec une intensité inouie…..

Je me rappelle de ce camionneur qui dormait dans son camion dans le parking du restaurant chez Annick. Je dormais sur mon congélateur…. 3 heures du matin… avec un vieux café… Cet homme était amoureux d’une camionneuse et ils ne pouvaient ce voir que quelques heures dans ce parking… elle possédait son camion… il possédait le sien…. elle avait son c.b. il avait le sien…. Soudain, ils arrivaient tous les deux pour déjeuner…. leurs yeux brillaient de larmes de joie… à peine le temps de déjeuner… elle repartait… lui attendait…. J’observais… comparait avec ce que j’avais vécu sur la scène… avec ces mains que je serrais avant, pendant l’intermission et après le spectacle à la recherche de rêveurs avec des larmes de joie…

Que d’années de recherche… le big bang nano-cosmique d’une existence humaine quand il est ailé par la non-tricherie est traversé soudainement du 2.7k? … synchronicité? …. vecteur de valences?…. donnant du sens à l’existence par l’intrinsèque d’une problématique mixant une logique du sentiment avec la priméité peircienne de la matière nano-cosmique?

Voilà pourquoi la chanson du camionneur, quand t’as rien t’as toutte, la chanson des allumettes, la fille au char dans le noir et beaucoup d’autres ne sont pas des chansons, mais des laboratoires du passage de l’errance fantomatique à l’errance axiologique à l’errance poétique par la simple mise en forme esthétique d’un conte chanté encodant par LES LARMES DE JOIE le fondement même de la nano-modernité en quête de vie personnelle œuvre d’art.

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Y A DES FOIS J’ME DIS

28 mars 2009 – 20 h 55 min

1

COUPLET 1
y a des fois j’me dis
qu’ça pas d’bon sens
d’vagabonder à 60 ans
de marcher dans l’noir avec ma guitare

ma poésie de gare en gare
quand j’rentre d’une église
ou y a des pauvres
qui dorment s’un banc

pis un joueur de piano
qui fait exploser l’mauvais temps
ca m’prend juste un mauvais café
pour me remettre à chanter

REFRAIN
si y a un Dieu dans le ciel
dessine un arc-en ciel
entre les couleurs des toilettes
des douches pis des poubelles

ben lavés des tous nus
quand ça vit pu dans rue
ça fait des anges de plus
avec des ailes au dessus

COUPLET 2
le joueur de piano
improvise toute la nuit
ca doit être ça
rêver du paradis

quand y a pris un break
y a un crotté comme moé
qui m’a crie please oh please
play a song from your guitar body

au milieu d’l’église
avec des pauvres
assis su l’banc
j’ai vu des casquettes tomber

des têtes pendant mon chant
la langue française
parfois ça r’ssemble
à des prières d’enfant

COUPLET 3
le long d’ma route
j’ai reçu tellement
de gestes de bonté
que ça m’déroute

j’ai tellement appris
des plus pauvres que moé
qui m’arrive d’avoir honte
de les quitter

j’peux pas croire
qu’une vieille église
perdue que’k part
dans l’noir

un pianiste des vieilles casquettes
un mauvais café noir m’ont donné la fierté
de chanter la gang de pauvres
qui ont pris soin de moé un soir

Pierrot
vagabond céleste