DES PAGES 20 À 40 DU IER CHAPITRE DU DOCTORAT DANS LA MARGE DES QUELLES MARLENE LA JARDINIÈRE (LA MARGE DE DROITE) ET MICHEL LE CONCIERGE (LA MARGE DE GAUCHE) HABITERONT DE LEURS VIDEOS LE FONDEMENT ONTOLOGIQUE-MÉTHODOLOGIQUE ET NANOLOGIQUE DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS, UTILISANT COMME FEUILLE DE ROUTE POUR LA VIDEOGRAPHIE LE TEXTE DE LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT (QUI REGARDE DE HAUT)

SUITE DES 200 PAGES DU IER CHAPITRE

MODÉLISATION DU NUMERO 49
QUI COMPREND 4 SECTIONS
ATYPIQUES DE LONGUEUR
PARCE QU’INSIDÉRALES DE CONTENU
(IMMATÉRIELLES PARCE QU’UNIQUEMENT
NUMÉRIQUES)

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PAGE ATYPIQUE 1SUR 4
wow, étiquette du rêve big bang

CHAPITRE 1, NUMERO 49
wow, étiquette du rêve big bang

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IER TIERS : ONTO-COSMOLOGIQUE

Par Serge Brunier
Le 19 mars 2014 à 12h14 Ciel / Espace

D’abord, la prudence.

D’abord, la prudence. Avant la stupeur, l’enthousiasme, le vertige et les superlatifs, la circonspection : l’annonce faite ce lundi 17 mars 2014 par une équipe de scientifiques essentiellement américains doit-être vérifiée, confirmée, d’abord par leurs pairs, ensuite par de nouvelles analyses des données et enfin par de nouvelles observations. Voilà ; une fois cette précaution prise, et en admettant que cette observation soit finalement validée, ne boudons pas notre plaisir : la détection des « ondes gravitationnelles primordiales » serait l’une des plus belles découvertes astronomiques de ce début de siècle et l’un des plus beaux triomphes de l’histoire des sciences. C’est que, nous allons le voir, cette découverte touche à tous les grands symboles du récit scientifique moderne, constitutif de notre imago mundi : la relativité générale, la mécanique quantique, l’Univers, le BIG BANG… rien que ça ! Une découverte, mais pas une surprise, puisque les cosmologistes – ces astronomes et physiciens qui étudient l’Univers considéré dans son ensemble, quoi que cela puisse vouloir dire – l’attendaient, l’espéraient, pour certains, depuis… plus de trente ans !

Venons-en donc à cette possible et extraordinaire observation… L’équipe de la collaboration Bicep 2, dirigée par John Kovac, du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, aurait détecté pour la toute première fois les « ONDES GRAVITIONNELLES PRIMORDIALES », émises lors du BIG BANG. Ou plus exactement, l’effet sur le RAYONNEMENT DE FOND COSMOLOGIQUE DE CE RAYONNEMENT GRAVITIONNEL PRIMORDIAL

Bon, l’annonce, comme ça, semble absconse, mais la découverte est réellement fondamentale. Pour en saisir la portée, revenons à l’origine de cette observation, la théorie du big bang et le rayonnement de fond cosmologique.

Pour les astrophysiciens, il existe désormais un modèle cosmologique, dit de concordance, qui explique à peu près tout de l’histoire de l’Univers depuis son origine jusqu’à nos jours.

En quelques mots, notre univers – oui, il y en a peut-être d’autres, je vais y revenir… – serait apparu voici 13,8 milliards d’années, lors d’un événement singulier, le BIG BANG.

Au moment du big bang, l’Univers était tout à la fois plus dense et plus chaud qu’aujourd’hui, chaud et dense à tel point que la matière n’existait pas encore, et que les quatre forces fondamentales de la nature que nous connaissons aujourd’hui étaient peut-être fondues en une seule et même force. Et, débordant d’énergie, le cosmos dissipait celle-ci en grandissant : en clair, l’Univers, depuis le big bang, est en expansion, sa température baisse, sa densité diminue. Mais il n’y a pas de mots pour décrire l’Univers au moment du big bang, ni d’ailleurs de concept physique ou mathématique pour le concevoir : personne ne sait ce qu’est l’Univers à l’époque, si cette expression veut dire quelque chose, puisqu’il n’y avait peut-être ni espace ni temps à « ce moment là ».

Pour les cosmologistes, qui utilisent les outils théoriques légués par leurs aînés voici un siècle, la relativité générale et la mécanique quantique, le big bang est une singularité, qui, espèrent-ils, entrera dans le giron d’une future théorie globale de l’Univers, qui pourrait s’appeler théorie des cordes, gravitation quantique à boucles, etc. Bref, la science est aujourd’hui muette quand il s’agit d’expliquer l’origine de l’Univers, même si certains physiciens ne renoncent pas à la tentation folle d’expliquer le « tout ».

Tache illusoire, probablement, puisque le big bang nous oppose un horizon des observations, qui est aussi sans doute un horizon du connaissable.

En effet, ce big bang, qui a eu lieu il y a 13,8 milliards d’années, les chercheurs ne peuvent pas l’observer. Ils ne le pourront probablement jamais : du point de vue astronomique, cet événement se situe à un redshift infini.

Ce que cherchent les astronomes et les physiciens, se sont LES TRACES DU BIG BANG DANS LE COSMOS ULTÉRIEUR les traces, cela, oui, c’est accessible, c’est même l’histoire de l’Univers, que l’on reconstitue peu à peu, depuis les observations fondatrices d’Edwin Hubble au mont Wilson, voici un siècle.

La preuve la plus spectaculaire et la plus convaincante du big bang, c’est bien sûr le fameux rayonnement fossile, ou rayonnement cosmologique, découvert en 1964, ce qui a valu à Arno Penzias et Robert Wilson le Prix Nobel de Physique 1978, rayonnement fossile photographié pour la première fois par le satellite américain Cobe, ce qui a valu à George Smoot et John Mather le Prix Nobel de Physique 2006.

Cette image du rayonnement fossile, enregistrée de nouveau dans le rayonnement submillimétrique par le télescope spatial Planck en 2012, montre l’Univers tel qu’il existait 380 000 ans après le big bang. C’est le moment exact où le cosmos est devenu transparent au rayonnement. Avant, le cosmos était un brouillard de lumière brûlant, impénétrable. Après, l’expansion universelle aidant, la lumière émise a été définitivement libérée, comme la lumière du Soleil est libérée à sa surface, alors que son globe gazeux, lui, est opaque.

Cette image du Soleil est choisie à dessein. On peut en effet facilement s’imaginer à quoi ressemblait l’Univers à l’époque, 380 000 ans après le big bang : passez un scaphandre ultra résistant, et vous voilà flottant dans un bain de chaleur et de lumière aveuglante, un bain à 3000 °C, et un brouillard, brillant, partout, comme le Soleil… Ce que Planck a photographié, c’est cela, cette lumière infernale, mais diluée, refroidie après plus de 13 milliards d’années d’expansion universelle. Aujourd’hui, le cosmos baigne dans un bain glacial, à -270,42 °C et le ciel est noir, obscur.

Cette véritable photographie du cosmos ancien, prise par Planck, est fondamentale et définitive. Définitive, parce que les astronomes considèrent que, quelle que soit la puissance des télescopes à venir, ils n’obtiendront pas d’image de meilleure qualité. Fondamentale, parce que c’est notre seul moyen de remonter plus loin dans l’espace, plus tôt dans le temps…

Car cette image, supposent les chercheurs, garde l’empreinte des événements qui ont marqué le cosmos depuis le big bang. Ce que montre, de façon spectaculaire Planck (après les satellites américains Cobe et Wmap), c’est que, DÈS CETTE ÉPOQUE, L’UNIVERS EST STRUCTURÉ : l’image n’est pas homogène, uniforme, elle est recouverte de taches, qui témoignent d’infimes différences de densité et de température dans le brouillard brûlant qu’était alors le cosmos.

Ces inhomogénéités, ces fluctuations, elles dateraient, pensent les astronomes, de l’époque primordiale de l’Univers, une époque datée – à partir d’une « instant zéro » arbitraire, fictif – de 10 puissance -35 seconde après le big bang. A cette époque, l’Univers, d’après les calculs, a une température de l’ordre de 10 puissance 30 degrés (oui, 1 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 degrés…), une densité de 10 puissance 90 (je vous fais grâce des 90 zéros après le 1), il est soumis tout à la fois aux règles de la relativité générale et de la mécanique quantique. C’EST COMME SI L’UNIVERS ENTIER ÉTAIT QUANTIQUE, c’est à dire soumis à de violentes perturbations à la fois spatiales et temporelles. Espace et temps, au sens commun du terme, n’existaient peut-être pas alors.

Et c’est la trace d’un événement crucial, fondateur, qui s’est passé à cette époque, que peut-être, l’équipe de Bicep 2 a détecté dans l’écho lumineux du big bang, le rayonnement cosmologique…

Il y a plus de trente ans, trois physiciens russes et américain, Alexei Starobinsky, Andrei Linde et Alan Guth, ont imaginé un processus physique, baptisé inflation, pour résoudre des problèmes que posait le cosmos aux observateurs.

En simplifiant un peu pour ne pas sortir du cadre de ce billet, l’Univers, dans le cadre de la théorie du big bang, était tout à la fois trop homogène et trop grand. Starobinsky, Linde et Guth ont proposé qu’après le big bang, un épisode d’accélération fulgurante – l’inflation – ait brutalement augmenté la taille de l’Univers par un facteur gigantesque, de plusieurs dizaines, ou centaines, d’ordres de grandeurs. Cette proposition, malgré son caractère ésotérique et ad hoc, s’est imposée progressivement, mais restait un peu gênante pour les scientifiques car bien difficile à démontrer…

Or, c’est une prédiction de cette phase fulgurante d’inflation que l’équipe Biceps 2 a peut-être confirmée ! D’après les cosmologistes, la phase d’inflation, dans un espace-temps soumis à de violentes fluctuations quantiques, a du produire des ondes gravitationnelles, c’est à dire des vibrations de l’espace-temps… Ces ondes gravitationnelles, en déformant l’espace-temps qu’elle ont traversé, ont du, selon toujours, les théoriciens, imprimer leur empreinte dans le cosmos primordial.

Or, rappelons-nous, à l’époque, celui-ci est essentiellement un brouillard de particules élémentaires et de lumière… L’effet attendu du passage des ondes gravitationnelles dans l’Univers primordial, c’est une légère modification de la polarisation de la lumière – l’orientation du champ électromagnétique, pour être plus précis – un phénomène attendu, et recherché, par les astronomes dans le rayonnement de fond cosmologique depuis des années…

Cet effet, appelé « polarisation de mode B » a donc été détecté pour la première fois par la collaboration Bicep 2 et cette observation provoque à son tour une immense clameur dans le monde astronomique, car SES IMPLICATIONS SONT EXTRAORDINAIRES.

Triomphe, d’abord, pour Albert Einstein, qui a indirectement postulé l’existence des ondes gravitationnelles via sa théorie de la relativité générale, qui décrit un espace-temps dynamique, déformable.

L’observation de Bicep 2 validerait une nouvelle fois la relativité générale, même si il ne faut pas oublier que les ondes gravitationnelles ont déjà été indirectement observées, via l’accélération du couple de pulsars PSR B1913+16 par Russell Hulse et Joseph Taylor, observation qui leur a valu le Prix Nobel de Physique 1993.

Triomphe, peut-être, aussi, pour Starobinsky, Linde et Guth en particulier, et la cosmologie contemporaine en général, puisque cette détection serait aussi un indice de la validité de la théorie de l’inflation. Immense espoir, enfin et surtout, pour les physiciens, qui verraient POUR LA PREMIÈRE FOIS UN SIGNE, UN INDICE, DE LA POSSIBLE UNIFICATION DE LA RELATIVITÉ GÉNÉRALE ET DE LA PHYSIQUE QUANTIQUE, L’UNE DE L’INFINIMENT GRAND ET L’AUTRE DE L’INFINIMENT PETIT, irréductiblement inconciliables depuis cent ans.

Ces fluctuations quantiques de l’espace-temps, au moment du big bang, ouvriraient, enfin, la voie vers une théorie de la gravitation quantique, et permettraient d’aller voir plus près, encore, du big bang et de l’abstrait « instant zéro ».

Cette possible découverte ouvrirait donc un nouveau et immense champ d’étude à la physique et à la cosmologie, qui cherchent, encore une fois, à se retrouver dans une théorie universelle encore à écrire, une théorie de la gravitation quantique.

Première conséquence, si l’observation est validée : une ribambelle de théories cosmologiques et physiques vont pouvoir être abandonnées, toutes celles qui ne prédisent pas cette polarisation de mode B.

Seconde conséquence, les astronomes vont probablement proposer aux grands instituts internationaux de concevoir un nouveau satellite, un « super Planck » dédié à l’observation fine de la polarisation du rayonnement de fond.

Enfin, cette découverte, si elle confirmait que l’Univers a bien connu une phase d’inflation, pourrait donner du crédit aux modèles cosmologiques, étranges et vertigineux, défendus en particulier par le physicien américain d’origine russe Andrei Linde…

Pour lui, l’inflation et le big bang sont un seul et même phénomène. Linde propose, depuis un quart de siècle, une théorie véritablement vertigineuse, hypnotique, L’UNIVERS INFLATIONNEL ÉTERNEL AUTOREPRODUCTEUR».

Pour Linde, le big bang et notre cosmos ne sont qu’un aléa D’UN MULTIVERS ÉTERNEL ET INFINI DANS LEQUEL DES FLUCTUATIONS QUANTIQUES ENGENDRERAIENT SPONTANÉMENT, DE LOIN EN LOIN, DES UNIVERS EN EXPANSION…

Un Univers d’univers, gigogne, infini, éternel.

Une conception du monde qui demeurera théorique, qui ne sera jamais validée par l’observation.

LA GRANDEUR ET LE DRAME DE LA COSMOLOGIE, C’EST SA DIMENSION IRRÉDUCTIBLEMENT MÉTAPHYSIQUE.

IL EST DES QUESTIONS
POSÉES AU CIEL
QUI DEMEURERONT À JAMAIS SANS RÉPONSE.

Serge Brunier

PS : Une touchante vidéo mise en ligne par l’Université de Stanford qui montre comment a été annoncée la possible découverte de l’inflation cosmique à Andrei Linde…

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2EME TIERS: MÉTHO-COSMOLOGIQUE

LA DIFFERENCE ENTRE UN RÊVE-BIG-BANG ET UN PROJET…. LE RÊVE EST UN BIG BANG QUI S’ACCOMPAGNE D’UN BRUIT DE FOND (2.7K) DONT LES BITTS PRENNENT LA FORME D’UN RÉCIT

June 14, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur

Nous sommes en 2016…

je revisite « L’ÊTRE ET LE NÉANT» de Jean-Paul Sartre publié en 1943…..en soulignant systématiquement et en hurlant intérieurement de joie à chaque ligne….

Sartre libère enfin l’existence de l’essence en démontrant chirurgicalement et phénoménologiquement que la liberté néantise son être pour se désengluer de l’en-soi parce qu’elle est à la fois ipséité (du passé) et pour-soi (devenir) condamné à un projet dont il ne peut fuir la responsabilité que par la mauvaise foi ou le recours frauduleux au déterminisme comme forme de soumission au jeté dans le monde.

«LA THÉORIE DE LA JUSTICE» de John Rawls, publié en 1971 donne les conditions de justice et d’équité pour qu’un PROJET puisse être un droit inaliénable pour chaque personne humaine sur terre….

Rawls se demande quelle est la forme d’hédonisme, qu’il appelle la troisième forme non encore identifiée, est poursuivi par tout être humain dans son projet aristotélicien.

MON INTUITION HEUREUSE…

c’est que la différence entre le PROJET sartrien et Rawlien et UN RÊVE tel que le conçoit l’équipe de recherche AULD-WOODART-ROCHETT….., c’est à mon avis, LE BIG BANG QUE PROVOQUE LE RÊVE QUAND IL EXPLOSE DANS L’UNIVERS PHÉNOMÉNOLOGIQUE D’UNE PERSONNE HUMAINE. Toute la vie de cette personne humaine s’en trouve illuminée et les projets qui en constituaient historiquement la trame prennent soudainement la forme d’une ipséité sartrienne, retournant s’engluer dans la densité de l’être comme être.

POURQUOI WOW-T=2.7K?

WOW-T=2.7 K… c’est ce qui donne de la valeur au récit… comme 2.7k est à la fois le récit du big bang du début de l’univers et son degré de chaleur égal partout dans l’infini.

wow…. un rêve fait wow en toi… il explose en toi
-T……. tu prends la décision de ne pas tricher avec ce rêve
=2.7k…. le récit de la marche vers ton rêve ou de l’attraction de ton rêve sur ta marche comme l’univers se vit en expansion… constitue, à notre humble avis, cette troisième forme d’hédonisme que recherchait Rawls dans la théorie de la justice…

LA CONSEQUENCE DE CETTE INTUITION HEUREUSE…

La nano-démocratie constituant un rêve d’une citoyenneté planétaire par le tirage au sort au cœur de chaque ville et chaque village de l’espace-monde, le surgissement du premier pays œuvre d’art ne peut qu’accompagner le surgissement des vies personnelles œuvre d’art dont le big bang a été ou allumé par les quatre questions, ou témoignage empirique-inductig des quatre questions comme constitutives de tout WOW (hypothèse forte).

sur Google

Pierrot vagabond

www.lepaysoeuvredart.com

Michel le concierge

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3EME TIERS: NANO-MÉTHODOLOGIQUE

D’UN VAGABOND HOMÉRIEN À UN AMI

March 27, 2016 Pierrot le Vagabond ChercheurEdit

vagabond homérien d’écrire par votre blog à un ami:)))

HOMMAGE A DENIS LAMARRE

article sur Google
pdf, juin 2008, Flèche Mag

(Denis Lamarre)…«Mon retour à la chanson a duré près d’une vingtaine d’années, entre 1982 et 2000…

C’est pendant cette période fébrile qu’il est parti en tournée en duo avec son ami Pierre Rochette, des 2 Pierrots.
Les deux complices ont donné plus de 3 000 spectacles, parcourant le Québec dans tous les sens, sans jamais manquer de revenir régulièrement chanter à l’auberge La Calèche de Sainte-Agathe.

(Denis Lamarre) « Au milieu des années 90, Pierre et moi avons reçu un prix de l’ATL comme employés touristiques de l’année »

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Cher Denis Lamarre,

lorsque j’ai quitté la scène en plein milieu d’un spectacle, j’aimerais te confier d’une façon systémique ce qui s’est passé dans ma tête. ce soir-là, pendant la chanson
LA QUÊTE de Jacques Brel…
paroles officielles ♪ La Quête ♪
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile

Telle est ma quête,
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux

Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile

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CE SOIR-LÀ….

Je chantais la quête de Jacques Brel… et soudain tout est apparu très clair dans ma tête… mon merveilleux partenaire de scène qui pendant 18 ans fut d’un comportement éthique et artistique exemplaire venait de se faire offrir le théâtre le Patriote en partenariat avec Percival Broomfield puis après la mort de Percival, en successeur. Pour lui, l’appel a une réorientation de carrière devenait évident.

Mais il devenait aussi évident pour la famille Grand-Maison de l’auberge la Calèche, qui a pris soin de moi comme artiste avec respect et coopération durant 18 belles années, de s ‘associer a Denis pour mieux réussir en affaire…

De mon côté, un photographe de Québec qui avait tout abandonné pour jouer de l’orgue de Barbarie sur les routes du soleil de la France a l’Espagne avait aussi eu l’effet d’un coup de tonnerre sur ma vie… Depuis l’enfance, mon rêve avait toujours été d’être vagabond céleste et non d’être artiste de scène.

Durant la chanson de Brel, je ressentis instantanément et profondément l’appel a la liberté comme l’appel à la créativité de l’écrivain…

Pierrot Rochette, Denis Lamarre, Mario Grand-maison de la Calèche, nos trois routes du rêve compatibles durant 18 ans explosèrent en un coup de tonnerre dans ma tête pendant que je chantais sur scène.

Dans la finale de la chanson de Jacques Brel… l ‘inaccessible étoile est venue me chercher de sa voix amour-présence… même s’il me restait trois ans de contrat et que j’aurais pu rester avec Denis au Patriote jusqu’à ma mort, j’ai quitté calmement la scène, j’ai déposé ma guitare dans la coulisse et je suis sorti par la porte d’en arrière… Ce ne fut pas prémédité… Ce fut vécu comme un coup de foudre pour le vagabondage littéraire et géographique.

J’ai marché jusqu’à la Butte a Mathieu où j’habitais l’ancienne maison de Raymond Lévesque… je venais de devenir écrivain-nomade…

Je ne sais pas si j’aurais eu le même courage si j’avais agi rationnellement…

J ‘ai mis 7 ans à mon 1000 pages , 7 ans de ma vie, dont 2 ans et demie en bibliothèque à savoir où était ma place dans la littérature mondiale…

A 20 ans, je savais comme Cézanne , Proust et Picasso, qu’après ma mort, mon oeuvre serait reconnue comme une grande oeuvre canadienne..

J ‘ai fait pour la littérature ce que Jackson Pollock a fait pour la peinture… le renversement idéologique de l’acte de peindre… pour moi la littérature, c’est le placenta de ce que je suis devenu… De la même manière qu’on ne peut comprendre les demoiselles d’Avignon et son importance culturelle sans une connaissance amoureuse de l’histoire de l’art, on ne peut saisir la musique de mon 1000 pages sans une connaissance de l’histoire de l’écriture au Québec comme au Canada

Ce MONSIEUR 2.7K, c ‘est l’histoire de Monsieur K, prisonnier numérique, qui réussit a s’évader de 1000 pages de débris de bitts pour enfin réaliser son rêve… marcher la fraîcheur existentielle de la beauté du monde sans que le boulet de l’information soit enchaîné a un de ses pieds… retrouver l’ile de l’éternité de l’instant présent telle qu’elle existait avant l’Ulysse de James Joyce et l’Épopée comme l’Iliade d ‘Homère, en faisant par l’errance philosophique le plein d’espace et de temps.… Une épopée du 21eme siècle s’évadant de la dématérialisation numérique graduelle du 20ème.

Dans la lecture de ce 1000 pages, Il ne faut pas trop accorder d’importance aux débrits de bitts (le coté éclaté de l’histoire, du récit).. il faut lire l’ oeuvre comme si on écoutait de la musique contemporaine, dodécaphonique ou sérielle… et suivre la danse concrète et visuelle de Monsieur k (Krishnamurti, Kafka ou Kerouac, selon les pages) danse euphorique comme celle de Zorba le grec, la danse de l’instant présent, la danse de l’île de l’instant présent, celle des brosses d’être et des attaques d’être, la littérature écrite par des pieds qui dansent sur des debits de bitts placentas:))))

En ce sens, mes 100 chansons écrites sur la route furent un journal de bord du journaliste de l’être pendant qu’il danse la fraicheur existentielle de la beauté du monde tout au long de son vagabondage à travers le pays.

…Est-ce folie? Est-ce l’homme du 21eme siècle tel qu’il sera dans deux générations, une masse critique de vagabonds célestes avec vie privée oeuvre d’art en marche épopée vers un pays oeuvre d’art? Seule l’histoire pourra un jour en faire le compte-rendu.

Chose certaine, la communauté des historiens de l’art finit toujours par nettoyer le fil d’or de l’histoire de la pensée en séparant le bon grain de la poussière des mots…

Servir l’histoire de l’art par une vision en signant son siècle, voila le rêve de tout créateur. Comme si on écrivait au clair de la lune et que 1000 ans plus tard , quelques enfants reprenaient le refrain sans se douter qu’ils utilisent un morceau essentiel du patrimoine universel:))))

Je n’aurais pu vagabonder le pays sans le placenta de ma gestation littéraire…

CECI DIT
ET EN CONSÉQUENCE DE QUOI

J ‘aimerais remercier publiquement Denis Lamarre pour ses 18 ans de loyauté sans faille.. et la famille Grand-Maison pour leur coopération financière durant 18 ans, aussi sans faille, à ma vie de créateur…

Ma rupture ne fut pas à la hauteur des 18 années de rêve vécues en équipe et cela uniquement a cause de ma façon romantique de concevoir les changements de cap….

LE DUO ROCHETTE-LAMARRE EN SPECTACLE FURENT 18 ANS DE PUR BONHEUR…

Merci Denis
Merci Mario et la famille

Pierrot
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