MICHEL SERRES A SOULIGNÉ COMMENT LA NOTION D’UN UNIVERS VÉRITABLEMENT INFINI, C’EST-À-DIRE PRIVÉE DE CENTRE OÙ MÊME DE CENTRES, N’AVAIT ÉTÉ QU’ENTREVUE À L’AUBE DE L’ÂGE CLASSIQUE ET COMMENT TOUT L’EFFORT THÉORIQUE DE CELUI-CI POUVAIT SE RÉSUMER DANS LE PROJET DE RECENTRER L’UNIVERS CHANCELANT…. (QUESTION ORGANISATRICE SUR NOTRE RECHERCHE AU SUJET DE L’ERRANCE FANTOMATIQUE DES ASTRONAUTES D’APOLLO 13 EN 1970).

Annie Becq
genèse de l’esthétique française moderne
1680-1814
p.203-204
extrait

Le lieu d’où parle Descartes est celui de la Robe provinciale, issue de la bourgeoisie marchande qu’on retrouve en remontant jusqu’à l’arrière-grand-père. On a pu naguère interpréter sa démarche intellectuelle, contemporaine du développement des manufactures depuis la fin du XV1 siècle, comme l’affirmation vigoureuse du capitalisme naissant et la première tentative POUR DONNER UNE IMAGE DU MONDE à partir des catégories déterminant l’individu capitaliste. AU CENTRE DE L’HOMME, RAYONNE UNE RAISON ACTIVE ET CONQUÉRANTE; la philosophie a pour tâche de multiplier les connaissances dans les sciences de la nature, afin d’augmenter le pouvoir de l’homme sur celle-ci. Cette raison est bien celle d’une bourgeoisie sentant s’éveiller ses forces, dans la mesure par exemple où elle réserve le domaine de la foi et cherche à la morale d’autres fondements que la théologie, se démarquant ainsi du monde féodal DONT L’ÉGLISE CAUTIONNE LES HIÉRARCHIES.

C’est aussi se démarquer de la féodalité que de promouvoir la vision mécaniste de l’univers qui nivelle le cosmos qualitatif aristotélo-médiéval, mais si les ordres s’aplanissent, libérant pour ainsi dire LES INDIVIDUS ÉGAUX ET SOLITAIRES*****, c’est pour les laisser face au pouvoir absolu du monarque, que désigne naturellement la métaphore solaire.

Michel Serres a souligné comment la notion d’un univers véritablement infini, c’est-à-dire privé de centre où même de centres, n’avait été qu’entrevue à l’aube de l’âge classique et comment tout l’effort théorique de celui-ci pouvait se résumer dans le projet de recentrer l’univers chancelant.

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La mission Gaia de l’Agence spatiale européenne (ESA) a permis de créer une carte animée en trois dimensions et en couleurs de la Voie lactée grâce aux données qu’elle a recueillies concernant près de 1,7 milliard d’étoiles.

Un texte d’Alain Labelle

Cet effort sans précédent de cartographie de la galaxie a même permis d’établir la distance de millions d’étoiles par rapport à la Terre, un travail de précision important qui servira aux astronomes dans les prochaines années.

«Cet ensemble de données est très riche et nous pensons que cela va révolutionner l’astronomie et notre compréhension de la Voie lactée.»

—Uwe Lammers, ESA

En fait, le catalogue stellaire réalisé grâce au satellite Gaia permet la création de la cartographie en couleur, dynamique et tridimensionnelle la plus complète à ce jour de la Voie lactée.

«Les observations recueillies par Gaia redéfinissent les fondements mêmes de l’astronomie.»

—Günther Hasinger, ESA

Archéologie galactique

Selon Günther Hasinger, les renseignements compilés grâce à Gaia vont permettre de mieux connaître l’origine et l’évolution de notre galaxie.

« C’est comme faire de l’archéoastronomie », explique M. Hasinger

Ce satellite européen, lancé en décembre 2013, scrute les sources lumineuses de notre galaxie depuis 2014. Positionné à 1,5 million de kilomètres de la Terre, il exécute pas moins de 500 millions de mesures par jour.

Ces images sont basées sur les observations effectuées par le satellite de l’ESA dans chaque partie du ciel entre juillet 2014 et mai 2016. Elles ont été publiées dans le cadre de la deuxième diffusion des données de Gaia le 25 avril 2018. Ces images sont basées sur les observations effectuées par le satellite de l’ESA dans chaque partie du ciel entre juillet 2014 et mai 2016. Elles ont été publiées dans le cadre de la deuxième diffusion des données de Gaia le 25 avril 2018. Photo : SA/Gaia/DPAC
Les données sont transmises au sol et traitées par un consortium réunissant 450 scientifiques de 20 pays.

Au terme de sa mission, il aura récolté plus d’un pétaoctet de données, c’est-à-dire un million de gigaoctets, l’équivalent du contenu de 200 000 DVD.

Un premier catalogue de mesures avait été publié en septembre 2016. Celui-ci donnait la position de 1,1 milliard d’étoiles de la Voie lactée, mais le satellite n’avait déterminé à l’époque la distance que de 2 millions d’étoiles, et de façon imprécise.

Comparaison entre la précision des données publiées en 2016 et celle des données de 2018 :

Début du graphique (passez à la fin)

Fin du graphique (passez au début)
Le catalogue Gaia contient désormais les positions et la brillance de 1,7 milliard d’étoiles. Il fournit aussi la distance et le mouvement propre de 1,3 milliard d’étoiles; ce sont des informations cruciales.

Ce travail permet également d’établir 7,2 millions de vitesses radiales (qui permettent de savoir si l’étoile se rapproche ou s’éloigne de nous).

En outre, Gaia a recensé 14 000 astéroïdes et a calculé leur orbite.

Il a également repéré 500 000 quasars, des astres extrêmement lumineux et lointains qui émettent une énergie colossale.

Toutes les informations recueillies par Gaia sont mises librement à la disposition des astronomes du monde entier.

Sa mission devait au départ durer cinq ans, mais elle a été prolongée d’un an et demi par l’ESA.

Les scientifiques espèrent que Gaia pourra pousser jusqu’en 2024 avant de prendre sa retraite.

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