LA NOTION DE «BEAUTÉ DU MONDE» DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE AULD-WOODARD-ROCHETTE ET SON FONDEMENT ARCHITECTONIQUE PAR LA VERSION D’ONTOLOGIE PHÉNOMÉNOLOGIQUE À LA PAGE 278 DE «L’ÊTRE ET LE NÉANT» DE JEAN-PAUL SARTRE

Jean-Paul Sartre
l’être et le néant
p.278-279
extrait

Cette fusion impossible et perpétuellement indiquée de l’essence et de l’existence n’appartient ni au présent ni à l’avenir, elle indique plutôt la fusion du passé, du présent et de l’avenir, et se présente comme synthèse à opérer de la totalité temporelle.

C’est LA VALEUR, en tant que transcendance; C’EST ELLE QUE L’ON NOMME LA BEAUTÉ.

La beauté
représente donc
UN ÉTAT IDÉAL DU MONDE
corrélatif
D’UNE RÉALISATION IDÉALE DU POUR-SOI

où l’essence et l’existence des choses se dévoileraient comme identité à un être qui, dans ce dévoilement même, se fondrait avec lui-même dans l’unité absolue de l’en-soi.

C’est précisément parce que LE BEAU n’est pas seulement une synthèse transcendante à opérer, mais qu’il ne peut se réaliser que dans et par UNE TOTALISATION DE NOUS-MÊMES, c’est précisément pour cela que NOUS VOULONS LE BEAU

et que nous saisissons l’univers
COMME MANQUANT LE BEAU,
dans la mesure où nous-mêmes
nous nous saisissons
COMME UN MANQUE.

Mais le beau n’est pas plus une potentialité des choses que l’en-soi-pour-soi n’est une possibilité propre du pour-soi.

IL HANTE LE MONDE
COMME UN IRRÉALISABLE.

ET DANS LA MESURE OÙ L’HOMME
RÉALISE LE BEAU DANS LE MONDE,
IL LE RÉALISE SOUS LE MODE IMAGINAIRE.

Cela veut dire que dans l’intuition esthétique, j’appréhende un objet imaginaire à travers UNE RÉALISATION IMAGINAIRE DE MOI-MÊME COMME TOTALITÉ EN-SOI ET POUR-SOI.

A l’ordinaire, le beau, comme valeur, n’est pas thématiquement explicité comme valeur-HORS-DE-PORTÉE-DU MONDE. Il est implicitement appréhendé sur les choses COMME UNE ABSENCE.

IL SE DÉVOILE IMPLICITEMENT
À TRAVERS
L’IMPERFECTION DU MONDE

——-

Comme j’expliquais à un camarade Philosophe ( Richard Pierre), il est essentiel de bien cibler le philosophe dont la constellation intellectuelle fonde le mieux notre question principale de recherche.

Après avoir parcouru le fil d’or historique de Platon à Foucault (la vie œuvre d’art), je ne peux que creuser l’œuvre de Sartre car la dimension «essai d’ontologie phénoménologique» qu’il donne à la notion de beauté du monde, fonde tout l’arc-en-ciel prospectif de la formule de notre équipe de recherche (Auld, Woodard-Rochette)

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