LA PRATIQUE DE L’ERRANCE PAR WALTER BENJAMIN

Ami Bouganim
Walter Benjamin
le rêve de vivre
édition Albin Michel
2007
chapitre
LA PRATIQUE DE L’ERRANCE
extrait
p.108

Benjamin abattait les livres comme si la vie n’avait été qu’un vaste chantier de lecture. Il habitait les bibliothèques, en «sédentaire, au milieu de livres et d’écritures», ne les quittant que pour les promenades solitaires à travers la ville: « Je lis sans choisir, déclarait-il, simplement pour entrer en contact.» Peut-être tâtonnait-il plus qu’il étudiait, en quête d’une révélation qu’il ne savait où situer…. Il se laissait volontiers séduire «dévoré de questions, bourré d’explosifs de nature intellectuelle».

IL ERRAIT DANS LA LECTURE
GUETTANT L’ILLUMINATION
AU TOURNANT DE LA PAGE.

p.111

Benjamin n’a pas terminé son œuvre et, eut-il vécu plus longtemps, il ne s’en serait probablement pas acquitté….

p.115

Benjamin présentait assurément tous les signes du génie, ses manières et ses manies. Il en était trop pénétré pour en avoir les idées claires.

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